[BD] 5 points clefs pour lancer son SEO en ecommerce
Rédigé par Rodrigue Publié le 27/09/2017
Avec toutes ces success-story de sites internet qui cartonnent, vous vous lancez dans votre e-commerce pour tenter votre propre expérience avec une idée géniale dont vous êtes persuadé de sa réussite future. Avant de foncer tête baissée, voici les 5 points à bien étudier dans le SEO de votre projet.
On peut avoir toute la certitude et les meilleures intentions du monde sur un marché, il faut se faire violence à en étudier toutes les datas pour valider ou invalider celui-ci. Comment s’y prendre ? En utilisant tout un pannel d’outils SEO et marketing mis à notre disposition.
1/ Etudiez le marché
On peut avoir toute la certitude et les meilleures intentions du monde sur un marché, il faut se faire violence à en étudier toutes les datas pour valider ou invalider celui-ci. Comment s’y prendre ? En utilisant tout un pannel d’outils SEO et marketing mis à notre disposition.
Tout d’abord est-ce que la typologie de produits correspond à la demande ?
Pour celà il suffit d’utiliser Google Trends qui permet de voir les tendances des recherches autour d’un sujet. Vous pouvez spécifier les dates et les pays et vérifier si votre ecommerce s’inscrit sur quelque chose d’ascendant (et vous pourrez ainsi potentiellement profiter de la vague) ou non. Si ça dégringole, il y a peut être des questions à se poser, si c’est “flat”, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose car celà veut dire qu’il y a “une lame de fond” de recherches récurrentes et à vous de prendre une part du gâteau.
Pour avoir une idée du volume, vous pouvez utilisez des outils comme le keyword planner de Google Adwords mais préférez des outils spécifiques comme le Keyword explorer de Ahref ou équivalent. Celà enfoncera le clou et permettra d’étudier les mots clefs plus en profondeur (voir plus loin). Pensez aussi à vérifier la saisonnalité.
Etudiez les meilleures ventes sur les ecommerce existants
En regardant les top ventes sur de gros acteurs, vous pouvez déceler des tendances de la demande client et piocher ainsi de bonnes idées. : Est-ce que vos produits font déjà parti des bonnes ventes, est-ce qu’ils se classent ? Si oui, c’est que vous êtes sans doute sur une bonne piste. Aprés, regardez bien quand même qu’ils ne se retrouvent pas non plus sur la home page, car là ça veut dire que la lutte sera dure.
Benchmarkez vos concurrents et mieux : vos concurrents directs !
Vous avez des sites sur le même marché que vous ou sur des sujets très similaires ? Faites un rapide état des lieux SEO, commercial et marketing. Utilisez les outils SEO de référence pour regarder ces métriques (Semrsuh, Moz, ahrefs, Cognitiveseo, Yooda Insight, Seobserver et cie…)
Quel est le trafic de vos concurrents ?
Prenez les acteurs les plus présents sur les pages de résultats, vérifiez de quel trafic ils disposent, notamment sur le segment “organique” (issu des moteurs de recherche). En admettant un taux de transfo moyen entre 1 et 5 % vous avez une idée du business potentiel si vous vous engagez à votre tour.
Combien de liens et domaines référents ont-il ?
On le sait en tant que SEO, le lien reste le nerf de la guerre et au coeur des algos de recherche. Ils se positionnent, ça s’est bien mais à quel prix ? Quel effort faudra t’il fournir pour potentiellement se positionner sur la sacro-sainte première page ? Si vos concurrents ont tous des milliers de domaines référents, il faudra sans doute mettre beaucoup de moyens sur le netlinking.
Quel est leur chiffre d’affaires ?
Sur des pure players web, déterminez quel est le C.A de ces acteurs. Pour celà, c’est assez simple pour peu que les sociétés déposent les chiffres : allez voir les mentions légales et récupérez le nom de l’entreprise derrière le site (on peut voir celà par le Who.is également). Ensuite rendez-vous sur des sites de type infogreffe, societe.com et regardez les chiffres d’affaires.
Autre moyen complémentaire : Si ces acteurs font de la communication journalistique, il se peut qu’ils dévoilent leurs chiffres d’affaires. Même si tout le monde a le réflexe de “gonfler” un peu ses revenus quand on en parle dans la presse, on a quand même une idée des tendances.
Quels sont leurs tops pages ?
Des tools SEO permettent de voir les pages les plus populaires des sites internet. Celà vous donne une idée de ce qui “plait” ou de ce qui est positionné et d’ainsi voir les catégories de produits potentiellement intéressants.
Quelle est leur profondeur de gamme ?
Si vous allez sur ce même marché avec vos 10 produits, est-ce que vous allez avoir l’éventail de choix assez vaste pour répondre à ce qui existe dejà chez vos concurrents. Il faut aussi savoir qu’un site plus “vaste” avec beaucoup de produits, c’est plus de portes d’entrée vers votre site internet et donc plus de trafic.
Comment se positionnent t’ils sur le plan marketing ?
Si sur la première page de Google, 9 des 10 sites web se positionnent sur du “pas cher” par exemple, est-ce que vous avez intérêt à y aller avec la même approche ? A moins que vous ne cassiez les prix, il vaut sans doute mieux privilégier une expérience client différente et ainsi adapter votre SEO plutôt que “mon produit pas cher”.
2/ Le bon choix des mots clefs
On va aller plus loin maintenant que vous avez bien validé votre marché : choisir ses mots clefs. Tout dépend de vos moyens : soit vous en avez pour boxer en frontal des concurrents sur de gros mots clefs, soit vous commencez par des “opportunités” en vous positionnant avec un peu plus d’effort là où la concurrence est moins rude afin d’avoir déjà des R.O.I
La base, c’est d’aller sur le classique “Keyword planner” de Google Adwords pour étudier les mots clefs “business” et avoir une idée des volumes. Bon, vous vous doutez bien que tout le monde fait comme vous, aussi je vous conseillerai de compléter par d’autres tools de suggestion de mots clefs du type:
- Ubbersuggest : https://neilpatel.com/fr/ubersuggest/
- Keyword Explorer: https://moz.com/explorer
- etc…
Avec ceux-ci et en fonction des volumes, vous pouvez identifier les familles ou “clusters” pour définir (ou redéfinir) votre architecture.
3/ Bien nommer les produits
En complément avec la partie au dessus, faites en sorte que vos produits correspondent aux requêtes et nommez les en fonction. Combien de fois j’ai vu des produits, notamment dans le textile, s’appeler par un nom disons… empirique qui fait plaisir à la directrice de collection. Vous n’êtes pas dans un restaurant 3 étoiles pour inventer des intitulés pas possibles, aprés bien sûr, aucune obligation mais au moins en collant à la sémantique recherchée vous aurez plus de chances d’avoir des résultats rapidement.
Et si les requêtes sont nombreuses, alors à vous de mettre les produits en face quand vous le pouvez !
4/ Soignez votre contenu textuel
Vous avez vos pages, vos clusters maintenant il va falloir remplir tout ça. Autant tout vous dire : il va falloir bosser et pondre du contenu rédactionnel plus que les autres pour augmenter vos chances de vous positionner !
Tout d’abord en vous focalisant sur les catégories qui correspondent généralement aux recherches les plus élevées avant de remplir le reste. Pour vous aider dans votre rédaction, vous allez avoir besoin de sources d’informations et d’outils de sémantique pour blinder tout ça.
Il y en a des dizaines mais voici ceux que je conseille :
- 1.fr : https://1.fr/
- Answerthepublic : https://answerthepublic.com/
- etc…
Mettez en forme tout celà avec du balisage Hn et soignez la rédaction pour renforcer la pertinence de votre page auprès des moteurs de recherche. Bien evidemment, tout celà demande de l’energie, du temps ou encore du back-catalogue que vous n’avez peut être pas. Pour combler tout celà, vous pouvez faire appel à des services de rédaction tels que Soumettre.fr .
5/ Le netlinking
Comme évoqué plus haut, l’acquisition de liens doit faire parti intégrante de votre stratégie de visibilité. Un bon netliking sur un site avec un contenu canon, c’est du résultat relativement “rapide”.
Référencer un e-commerce c’est à la fois le plus facile et le plus délicat. Vous aurez en effet la tentation d’inscrire le site à tout un tas d’annuaires généralistes car c’est “facile” et accessible et ça peut aller vite.
Cependant, si c’est pour avoir le même profil de liens que votre pote SEO, celà n’a pas grand d’intérêt. Préférez des liens “de qualité”, c’est à dire ceux qui sont compliqués à avoir : partenariats, liens à validation manuels… et surtout ceux qui ont l’air “naturels” et légitimes afin que vous ne vous fassiez pas éclater par un quality rater ou une mise à jour algorithmique. A vous de faire jouer votre imagination pour trouver des moyens d’avoir un profil de liens bien à vous.
Voilà vous connaissez les 5 points clefs pour lancer le SEO de votre e-commerce. Il y en a de nombreux autres mais ceux-ci sont les incontournables, d’où l’intérêt d’avoir une veille permanente sur le sujet. Good luck à vous !
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