Veille SEO 2023, semaine 18
Nous sommes la 18ème semaine de l'année…
... et cette année, les jours fériés de mai tombent un lundi... ce qui ne m'empêche pas d'être sur le pont pour pour préparer une nouvelle édition de notre newsletter hebdomadaire.
Sérieusement, ça ne mériterait pas un petit partage sur les réseaux ? Utilisez https://soumettre.fr/veille-seo (où on publie les archives de la newsletter).
Merci d'avance :)
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !
Le trafic "direct" et les réseaux sociaux
Rand Fishkin a souvent des idées de tests assez évoluées, voire tordues.
Cette fois, il s'est mis dans la tête de vérifier l'attribution des sources de trafic en provenance de réseaux sociaux dans Google Analytics.
Il n'a pris que des réseaux "dark" (pas accessibles en public), comme des conversations WhatsApp ou Facebook Messenger.
C'est une catastrophe: en ne dévoilant pas de referer lorsqu'ils envoient un visiteur, ces réseaux forcent Google a les classer comme "trafic direct".
Le SEO est un investissement, pas un coût
Eric Caldwell pose un constat : il est difficile de comprendre pourquoi des entreprises qui payent des millions en publicités à la télé, rechigent à investir 10k de SEO par mois.
120.000€ par an. Si je ne m'abuse, à ce niveau de budget, vous êtes déjà dans la moyenne haute, avec par exemple une agence haut-de-gamme en renfort d'un consultant in-house expérimenté.
À partir de ce constat, Eric propose des pistes qui expliquent cette difficulté.
Pour lui, les bénéfices du SEO sont cumulatifs avec le temps (comme des intérêts composés), et donc difficiles à quantifier.
L'article fournit une tonne d'arguments qui pourront vous aider dans une discussion avec un prospect qui rechignent à investir, et donne matière à réfléchir.
SEO et génération de leads
Oui, oui, et oui.
N'ayez pas honte de rédiger des contenus qui parlent de vos outils. Ça s'appelle du "product-led content".
Chez Ahrefs, où est publié notre article du jour, c'est une technique qu'ils utilisent avec brio (avec qui ?). Ils publient régulièrement des articles autour des "pain points" du SEO, en expliquant une méthodologie pour les résoudre, notamment en utilisant leur outil.
Je trouve ça très smart : vous placez votre outil dans un contexte d'utilisation naturelle, et il devient très facile pour votre lecteur (qui n'était pas spécialement chaud au départ) de s'imaginer en train de devenir client.
Par exemple, imaginez un article sur les moyens pour éviter d'avoir mal au dos quand on creuse avec une pelle.
Vous expliquez les postures, des exercices d'échauffement et étirement, puis vous expliquez que la taille de la pelle doit être adaptée à celle de son utilisateur. Vous enchaînez alors avec des liens vers vos pelles courtes et vos pelles longues : l'utilisateur, qui a mal au dos, sait immédiatement qu'acheter votre produit règlera son problème.
Mise en abîme, l'article est lui-même un exemple, puisque l'auteur vous explique comment vous pouvez bosser ce genre de contenus en utilisant Ahref.
Pour que la méthode fonctionne, il faut quand même que l'article soit informatif : pas question de dire "payez et on fait tout", il faut détailler la méthode.
Si votre lecteur n'a pas le budget, il ne deviendra de toute façon pas client. Autant l'aider : c'est bon pour le karma de votre marque.
KPI ou positions ?
Nicolas Audemar, tu peux pas le rater. En ce moment, ce mec est partout : Sistrix, Seo Camp, twitter...
C'est normal : en s'appuyant notamment sur l'immense volume de données collectées par Sistrix, il fournit des analyses profondes et détaillées. Il sait de quoi il parle, et son accent ensoleillé ne gâche rien (et c'est un marseillais qui vous écrit).
Bref, aujourd'hui, Nico se demande s'il est encore pertinent en 2023 de mesurer le résultat d'une campagne SEO via des positions sur des mots-clés, ou s'il faut trouver des indicateurs plus génériques (et dans ce cas, lesquels).
Les positions, pour lui, ça devient compliqué : si vous êtes premier résultat naturel sur une page remplie de features avancées (pack local, images, vidéos, ads...), félicitations, vous ne monterez pas plus haut, mais vous êtes noyés dans une centaine de liens plus colorés les uns que les autres.
Dans les KPI qu'il propose, on trouve par exemple le pourcentage de pages qui apparaissent sur la première page de Google. C'est pas bête : ça fait un indicateur rapide de la visibilité globale d'un site.
Attention quand même, le suivi des positions a quand même de très beau jours devant lui : c'est un excellent moyen par exemple de trouver quels mots-clés travailler plus en profondeur et de vérifier au cas par cas que les actions menées apportent les résultats attendus.