Veille SEO 2021, semaine 47

Nous sommes la 47ème semaine de l'année…

et cette semaine, j'ai failli vous faire une "édition spéciale" sur l'indexation Google. Ça à l'air d'être le gros sujet chaud du moment, ça bouge dans tous les sens, et on en parlera sûrement bientôt sur le blog.

Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !

Au sommaire cette semaine :

Les outils "nocode" et le référencement

Les outils "nocode" et le référencement sur Neper.fr
via Neper.fr - en français

Si je porte généralement un regard assez critique sur les outils no-code (qui permettent de créer un site/une appli sans savoir coder), ce n'est pas parce que j'ai peur que ces outils ne me volent mon travail (au contraire, laissez-moi me reposer).

C'est plutôt parce que j'ai bien peur que ces outils ne donnent l'impression aux entrepreneurs que le côté technique de leur business est "sous contrôle" alors qu'il faudrait plutôt dire qu'il est sous-traité à un prestataire sur lequel ils n'ont pas de prise.

Mais bref. Tout en sachant reconnaître l'avancée que ça représente pour de nombreuses personnes, l'agence Neper s'est penché sur l'aspect SEO de ces solutions.

Bing publie la liste de ses IPs

Bing publie la liste de ses IPs sur Bing.com
via Bing.com - en anglais

Après Google la semaine dernière, qui avait sorti un fichier JSON reprenant la totalité des adresses IP utilisées par son crawler.

Bing a eu la bonne idée de faire pareil. Comme la semaine dernière, j'imagine que la meilleure chose à faire avec ces IPs serait de configurer votre load balancer pour que votre site réponde encore plus vite quand c'est un crawler qui passe. Ça serait sûrement déjà considéré comme du cloaking, qui n'est pas recommandé par les guidelines des moteurs... et donc on ne vous le conseillera pas ;)

Pourquoi se faire indexer devient difficile

Pourquoi se faire indexer devient difficile sur Moz.com
via Moz.com - en anglais

C'est LE gros sujet du moment : de mises à jour en nouveaux filtres, Google semble vouloir ralentir l'indexation des contenus.

On pourrait en faire un dossier complet (qui viendra sur le blog si le sujet vous intéresse - répondez à ce mail pour me le dire), mais Moz s'est déjà occupé de faire un tour rapide de la question.

Le "take away" de l'article, c'est que Google a des ressources finies et que l'expansion du web, elle, est infinie. Il était donc inéluctable (oui, j'ai appris ce mot grâce à Matrix) que le moteur cesse de vouloir indexer la totalité des contenus produits.

Après ce constat, Tomek Rudzki donne des pistes (notamment tirées des rapports de la Search Console) pour savoir comment améliorer le taux d'indexation de vos pages.

Wix s'intéresse à la performance de ses sites

Wix s'intéresse à la performance de ses sites sur SmashingMagazine.com
via SmashingMagazine.com - en anglais

Wix, si on résume en une phrase, c'est un outil de création de sites internet en mode "visuel" : vous collez des blocs, vous avez un site.

L'outil n'a pas une excellente réputation auprès de la sphère SEO francophone du fait de ses limitations (j'ai déjà vu des sites Wix qui mettaient 10 secondes à charger - des tonnes de JavaScript peu utiles), mais il a le vent dans le dos car il répond à un besoin précis, celui d'être autonome sur la création et la maintenance de son site web.

Dans cet article paru sur Smashing, Dan Shappir (tech lead en charge des performances chez Wix) parle ouvertement du challenge que ça représente pour eux en interne. Il parle des Core Web Vitals et explique que Wix a encore du chemin à faire pour être nickel.

Je trouve que cet article est un très bel effort de transparence, et on sent que l'auteur est vraiment intéressé par ce qu'il raconte. À mes yeux, ce n'est pas un "PR stunt" pour redorer l'image de son CMS mais une véritable réflexion de fond, quasi philosophique, sur l'état du Web en général et sur l'empreinte que Wix souhaite y laisser.

Thomas Cubel enquête sur le métier d'éditeur de site

Thomas Cubel enquête sur le métier d'éditeur de site sur ThomasCubel.com
via ThomasCubel.com - en français

On commence par les limites : réalisée sur seulement 130 personnes, cette étude n'est pas forcément représentative de l'état réel. Les questions ont été publiées "en première intention" (de l'aveu même de Thomas).

Bon. On peut quand même en tirer des enseignements très intéressants ! Thomas a trituré les données dans tous les sens pour leur donner le plus de sens possible.

Par exemple, j'ai appris que la moitié des éditeurs n'utilisaient que très peu de domaines expirés, ce n'est pas stratégique chez eux, et aussi que les trois quarts des éditeurs ont une autre activité en parallèle. On est loin du mythe de l'éditeur richissime : beaucoup d'appelés, peu d'élus. On voit aussi que sur les éditeurs qui gagnent plus de 60k/an, deux sur trois gèrent des gros sites.

La conclusion logique et qu'il n'y a pas qu'une façon d'éditer des sites pour gagner de l'argent, mais qu'il faut bien garder en tête qu'on est assez loin d'un eldorado où les revenus passifs pleuvent.

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