Veille SEO 2024, semaine 38
Nous sommes la 38ème semaine de l'année…
... et cette semaine, on est dans le dur. "La rentrée" est passée, on reprend un rythme de croisière auquel personne n'a envie d'adhérer. J'ai arrêté de fumer (ma femme aussi), c'est dur mais on tient bon.
Beaucoup de bruit dans les publications de ces dernières semaines : tout le monde se met à produire du contenu en masse, au détriment de la qualité. La curation est plus que jamais nécessaire !
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !
Bug Google : srsltid
Le paramètre srsltid est destiné aux clients du Merchant Center de Google, il leur sert à tracker les clics en provenance des fiches gratuites.
Un bug a permis à Google d'indexer des pages dont les URLs contiennent ce paramètre. Au départ, la communication officielle parlait d'un simple bug de remontée des données dans la Search Console, avant que ça ne soit démenti, puisque les pages avec paramètre sont bien indexées, en doublon des pages sans le paramètre.
S'en est suivi une course-poursuite pour éviter que Google ne se prenne les pieds dans le tapis, à base de balises canonical (pas toujours respectées), d'ajoute dans les fichiers robots.txt (qui ferme les vannes mais ne corrige pas le cas des pages déjà indexées), etc.
Parasite SEO
On appelle "SEO parasite" la technique qui vise à publier des contenus sur un site d'autorité, sans qu'ils n'aient de rapport avec le site d'origine.
Par exemple, un acteur majeur de la presse française pourrait ouvrir un sous-domaine pour proposer des bons de réduction...
Le sous-domaine (ou le nouveau dossier) profite alors de l'ancienneté du parent, qui le pousse dans les SERPs.
Je trouve ça totalement abusé, aucune valeur ajoutée, mais ça rapporte du traffic et de l'argent, donc les considérations éthiques passent souvent en second plan.
Beaucoup de contenus, peu de valeur ajoutée : c'est exactement ce que Google appelle du spam, et ça ne devait pas durer.
Pourtant, tant qu'une solution algorithmique fiable ne sera pas mise en place (et il est compliqué de généraliser une méthode de détection sans avoir des tonnes de faux-positifs), le problème (ou la méthode, selon votre point de vue) persistera.
Google Leak : Clic-tature
Chez Resoneo, Olivier de Segonzac continue sa série d'articles-fleuves pour décortiquer ce qu'il comprend en lisant les leaks de Google, mis en contexte par les déclarations issues du procès anti-trust.
(On devrait dire "premier procès antitrust de 2024", devrait-on dire, puisqu'un second procès vient de commencer et qu'il concerne cette fois la suite de publicités : Google est acheteur et vendeur, et opère une plateformes d'enchères opaque. Après le premier procès perdu, ça sent encore mauvais du côté de Mountain View)
Bon, bref, l'article d'Olivier parle des technos comme NavBoost et Glue, qui se basent sur la surveillance que fait Google, grâce à Android et Chrome, des interactions utilisateurs sur les sites présents dans ses SERPs : clicks, scrolls, survols, temps passé sur les pages, etc...
C'est quand même fou qu'on soit passés de "Don't be evil" à "Big Brother is watching you".
Délais moyens de paiement
... Non, ce n'est pas un article sponso. Sur le blog de la FePSeM (anciennement SEOCamp), notre bien-aimé patron Rodrigue a publié un petit blabla sur des choses qu'on a mises en place (à l'époque, c'est même moi qui les avait codées) pour se faciliter la vie en termes de gestion des relances client.
Je trouve ça marrant de vous partager un peu du boulot qu'on a fait en coulisses. La vente de liens, c'est bien beau, mais la gestion d'une boîte comme celle-ci, c'est beaucoup plus de boulot. La partie invisible de l'iceberg est peut-être bien celle dont je suis le plus fier, on a vraiment bossé les process et la simplification des tâches quotidiennes à l'extrême.