Veille SEO 2025, semaine 24
Nous sommes la 24ème semaine de l'année…
... et cette semaine, la newsletter arrive un peu en retard, parce que j'étais d'EVG pendant le week-end à rallonge et que je n'ai plus 20 ans. Je vous passe les détails ;)
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !

Le SEO (à l'ancienne) est mort

Nick LeRoy, sur son blog SeoForLunch, ouvre son coeur dans un post un peu acide où il parle de l'évolution du métier de SEO.
Avant, on avait les White vs les Black Hats, chaque "camp" avait ses règles et ses méthodes.
Aujourd'hui, il constate que les anciennes méthodes qui pouvait déplacer des montagnes suffisent à peine à faire bouger l'aiguille, et que le métier a besoin de se réinventer.
L'article est sympa, mais soyons francs : le principe du SEO, c'est justement de savoir se réinventer en permanence, et d'aller explorer des terra incognita (la page 2 des SERPs :D )
Désindexations depuis fin mai 2025

Vous en avez sûrement entendu parler (ne serait-ce que dans votre Search Console) : depuis fin mai, de nombreuses pages sont sorties de l'index de Google.
Ça semble repartir depuis quelques jours mais sans effacer complètement les effets de ce grand ménage.
D'après Marie Haynes, ce sont les pages à faible valeur ajoutée qui sont concernées, notamment des pages de navigation (catégories), les pages à faible contenu, etc.
Bien sûr, il y a aussi des pages "normales" qui sont impactées, mais globalement, ça ressemble plus à un nettoyage qu'à une sanction.
La preuve ? La plupart des sites impactés n'ont pas vu de changements significatifs sur leur trafic.
D'un point de vue pragmatique, ça semble logique : si je SAIS que je n'enverrai pas de traff à une page, pourquoi la garder au chaud ?
SEO et IA : Chain of Thought

Fantin Deliège, pour La Mandrette, nous explique qu'il considère que le "chain of thought", la façon de penser des LLMs, est en train de redéfinir les règles du SEO.
Les contenus ne doivent plus être rédigés pour des crawlers mais pensés pour des agents qui vont les comprendre, les disséquer, les digérer (j'arrête là, je me donne mal au coeur).
Ce qui est "marrant", c'est que dans le SEO comme dans d'autres industries, on finit par se rendre compte que l'IA a été le catalyseur d'un changement déjà bien entamé avant son arrivée.
Google dévoile ses cartes : PageRank, Navboost et ranking à la main

Je remercie Aurélien Bardon, qui a relayé cet article sur Twitter (je suis trop vieux pour dire "X").
On commence à avoir l'habitude : chaque fois que Google passe devant le DoJ américain (procès antitrust), il est forcé de produire des documents internes sur lesquels on n'a pas l'habitude de poser les yeux.
On apprend que Google est loin d'être "full IA" : les signaux historiques - mots-clés, liens, clics) sont toujours utilisés : ils sont pondérés dans une formule linéaire. L’IA (comme RankEmbed ou DeepRank) est un complément, pas le cœur.
Le NavBoost est un signal-clé qui mesure les clics des internautes sur 13 mois, mais ce n'est "qu'un tableau", on est pas sur un modèle décisionnel.
Le Q* est un score de qualité mystérieux, qui juge la pertinence globale d'un document : peu documenté mais reconnu comme très influent. À creuser !
Des évaluateurs humains notent encore les pages, et ces données nourrissent le système. Premier aveu public de Google à ce sujet dans des documents officiels.
Le mythe du tout-machine learning est faux : Contrairement à Microsoft, Google revendique le contrôle total de son algo car il repose sur du code écrit (et compris) par ses équipes.