Veille SEO 2025, semaine 33
Nous sommes la 33ème semaine de l'année…
... et c'est reparti pour une semaine de canicule. N'oubliez pas de vous hydrater et de vous tenir loin des textes générés par LLM avec un prompt de deux lignes.
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !

La Grande Diversification

On s'est endormis. Depuis le début des années 2000, l'hégémonie de Google nous a lentement poussés à ne plus faire attention qu'à lui.
Mais aujourd'hui, entre ChatGPT, AI Overviews, et les recherches zéro-click en général, force est de constater qu'une courbe descendante dans la GSC, ça devient monnaie courante, même avec un SEO bien travaillé.
L'article de Louise Linehan détaille comment 8 sites ont décidé de varier les plaisirs en allant chercher un complément de trafic ailleurs.
Le SEO international

Article très sympa, où Motoko Hunt explore les bonnes pratiques de gouvernance quand on veut faire du SEO dans un groupe international.
Il y aura des choses à localiser, d'autres à centraliser, et beaucoup de documentation à écrire, comme un playbook pour standardiser les actions locales.
L'intention de l'éditeur

Michael Martinez a une hyptohèse intéressante : les moteurs ont besoin de comprendre DEUX intentions, et de les faire correspondre au moment d'une recherche.
La première, c'est celle à laquelle on pense tous, l'intention de recherche qui se cache derrière le mot-clé tapé par l'internaute (et son profil, son historique, etc).
La seconde, c'est votre intention en tant qu'éditeur : vous informez, vous divertissez, vous vendez un produit ou un service ? Ça doit être annoncé et clair dès le premier coup d'oeil.
Michael insiste sur le fait qu'une page "À propos" (que personne n'ira lire) ne suffira pas à faire ce travail : ça doit transpirer par tous les pores de votre site (désolé, en pleine canicule, c'est tout ce que j'ai trouvé).
Le SEO est-il mort ?

(non.)
Hypothèse intéressante : le SEO n'est pas ENCORE mort, mais il souffre.
D'après Rosanna Campbell, les requêtes informationnelles sont vouées à disparaître, à courte ou moyenne échéance.
On se retrouve donc avec un volume de recherche global moins élevé (la cour de récré est plus petite), des budgets qui se resserrent autour des mots-clés porteurs de business (transactionnels), et donc une concurrence accrue : quoi qu'on veuille faire, ça coûte plus cher qu'il y a 6 mois.
Pour elle, ça marque le début de la fin.