Veille SEO 2022, semaine 2

Nous sommes la 2ème semaine de l'année…

...et cette semaine,

Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !

Au sommaire cette semaine :

Plugin WordPress pour IndexNow

Plugin WordPress pour IndexNow sur SearchEngineLand.com
via SearchEngineLand.com - en anglais

IndexNow, on en a parlé il y a quelques mois, c'est une initiative notamment menée par Microsoft (pour Bing) qui consiste à ce que les moteurs de recherche proposent une API qui permet aux webmasters de soumettre les URLs qu'ils souhaitent voir indexer, au lieu de laisser le moteur se débrouiller pour les trouver lui-même.

Microsoft vient d'annoncer qu'ils mettaient gratuitement à disposition un plugin WordPress qui,à chaque nouvelle publication, va aller prévenir plusieurs moteurs de l'apparition de votre nouvelle page, afin que ceux qui le souhaitent puissent l'indexer facilement.

C'est une bonne nouvelle, d'autant plus que vous n'avez pas besoin de valider votre site sur un Webmaster Tools, Search Console ou autre : tout se fait automatiquement.

Ça semble trivial, mais l'enjeu est de taille : si le protocole était largement adopté, les moteurs auraient un nouveau moyen de prioriser les crawls, en s'évitant d'aller chercher des homepages, pages de catégories, sitemaps XML et autre, juste pour découvrir des URLs. Il serait même éventuellement possible de ne plus indexer les pages de catégories (qui, sur un blog, ont un intérêt relativement pauvre comme landing page depuis une SERP).

La navigation à facette d'après Yumens

La navigation à facette d'après Yumens sur Yumens.fr
via Yumens.fr - en français

(pour les retardataires, Yumens, c'est le nouveau nom de l'agence MediaVeille)

Chez Yumens (anciennement MediaVeille), on sent que les consultants SEO sont adeptes du "ça dépend" cher à la profession (il parait que c'est bon signe). Sans vraiment trancher en donnant une solution clé-en-mains, ils expliquent en détail ce qu'est une navigation à facettes (les pages générées par des filtres de recherche sur un site e-commerce) et comment ça doit être géré en SEO.

Tout le monde devrait lire cet article pour qu'on soit sûrs de parler de la même chose.

22 conseils génériques pour votre SEO

22 conseils génériques pour votre SEO sur Moz.com
via Moz.com - en anglais

J'avais promis que j'éviterais les sempiternelles listes "X conseils pour 2022", "Y choses à ne plus faire en SEO cette année", mais celui-ci sort un peu du lot.

Pour Moz, Cyrus Shepard a compilé une liste de 22 conseils, regroupés en 3 catégories : on page, link building, Google, et carrière.

Mes deux préférés :

Faites des liens internes vers des contenus précis, comme un paragraphe, plutôt qu'uniquement vers une page. Ça demande de mettre en place des ancres nommées (pas bien compliqué) et ça indique au moteur quels sont les morceaux de choix. À l'heure du "passage indexing", c'est peut-être bien une des clés du problème.

Facturez plus. Votre coût ne devrait pas être le reflet du temps que vous prévoyez de passer sur une prestation, mais plutôt de la valeur ajoutée que vous apporterez à votre client. Personne ne peut vous en vouloir de très bien gagner votre vie, tant que votre travail est bien fait. Et pour bien travailler, il faut le faire dans de bonnes conditions, qui nécessitent des budgets. N'ayez pas honte d'aimer gagner de l'argent ;)

Analyse de logs e-commerce

Analyse de logs e-commerce sur Screamingfrog.co.uk
via Screamingfrog.co.uk - en anglais

Ronan Adamita a analysé 7 millions de lignes de log avec Screaming Frog, toutes issues du même site, un site e-commerce d'environ cent mille pages.

La bonne idée de son rapport, c'est de mettre en perspective les données issues du comportement de Googlebot (crawl) et celles issues des utilisateurs (clicks) pour voir si des corrélations existent. On trouvera aussi des infos sur le comportement de Google quand il rencontre des 404 ou des 301. Très instructif !

Apprendre à gérer les clients difficiles

Apprendre à gérer les clients difficiles sur Databox.com
via Databox.com - en anglais

DataBox se penche sur un fléau de notre industrie : la gestion des clients difficiles.

Pour ma part, je vois deux catégories : les clients qui ne connaissent pas votre métier, et qui en ont une vue biaisée car ils sont "naïfs" (j'écris ce mot sans aucun mépris). Ceux-là sont asse facile à gérer, en fin de compte; vous allez devoir passer beaucoup de temps à les rassurer, à leur expliquer ce que vous faites, à leur détailler les objectifs et les moyens. Une fois formés, et une fois que vous avez gagné leur confiance, ce sont un peu mes clients préférés, puisque vous pouvez développer avec eux une vraie relation de conseil.

L'autre catégorie, ce sont les difficiles tout court, pas seulement en tant que clients mais aussi et surtout en tant qu'humains. J'en ai croisés quelques-un, qui m'ont sorti des "c'est moi qui paye, c'est moi qui décide" ou plus généralement des "le client est roi". Avec ceux-là, j'ai toujours eu du mal (c'est peut-être bien lié à ma personnalité) à trouver un terrain d'entente, et même à faire des efforts.

Bref, pour apprendre à mieux gérer la première catégorie, les gentils-difficiles-naïfs, l'article donne des pistes très intéressantes, avec des exemples tirés de situations réelles.

Étude de cas : de 0 à 70k visites/an

Étude de cas : de 0 à 70k visites/an sur RyanDarani.com
via RyanDarani.com - en anglais

Après un thread explosif sur Twitter, Ryan Darani a publié une étude de cas où il explique comment il a amené un client de zéro à 70k visites par an, uniquement via des résultats organiques.

Pour cette startup, qui vise des téléchargements de son application, il a fallu partir de rien (le site internet n'était pas prévu comme une porte d'entrée business).

Plus intéressant, il donne le nom du site. En allant regarder sur nos outils préférés, on remarque que les metrics ne sont pas impressionnants: TrustFlow de 9 chez Majestic, 48 domaines référents chez SEObserver, et 73 mots-clefs positionnés chez Semrush, dont aucun ne dépasse les 100 visites mensuelles.

Et c'est un des biais de notre industrie, qui est de plus en plus dirigée par la Big Data : en regardant uniquement les metrics du site, on pourrait penser qu'il ne performe pas des masses, et que le client ne doit pas être très satisfait.

Pourtant, pour une startup qui débute, récupérer 400 clicks par jour depuis Google, donnant lieu à 20 téléchargements de l'appli par jour (soit un peu plus de 7000 nouveaux clients par an), ça peut faire la différence entre un produit qui se meurt et une entreprise qui démarre sur des bases solides.

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