Veille SEO 2025, semaine 18
Nous sommes la 18ème semaine de l'année…
:)
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !

Data driven SEO : analyse des concurrents

Andreas Voniatis a écrit une série d'article chez OnCrawl (celui en lien est le 3e). Dans cette série, il donne des pistes sérieuses pour se mettre au "data driven SEO".
Aujourd'hui, il nous parle d'analyse des concurrents. Parce que crawler son propre site, c'est déjà bien, mais crawler celui des concurrents pour analyser leur stratégie en profondeur, c'est encore mieux. Et quand on en tire une analyse sectorielle, c'est top.
Par exemple, sur les top-performers de votre thématique précise, est-ce qu'il est d'usage d'avoir beaucoup de liens internes par page ?
Ça peut permettre de découvrir des choses, de confirmer une intuition, ou juste d'appuyer vos propos avec des données chiffrées.
Il fournit même des bouts de code en Python pour que vous puissiez le faire vous-mêmes !
L'A/B testing, c'est la peur de décider

Je suis partagé sur cet article. Je le relaye parce qu'il m'a fait réfléchir, et que je n'ai réussi à trancher.
Amanda Natividad nous explique que l'A/B testing, à condition qu'on connaisse bien son audience (ce que vend Sparktoro), c'est souvent une façon déguisée de dire qu'on a peur de prendre une décision.
D'après elle, on peut souvent suivre son intuition, et les tests sont souvent une perte de temps (je schématise, son post est assez nuancé).
Je ne suis pas forcément d'accord avec ça.
D'un côté, j'ai vécu une entreprise où chaque micro-décision était A/B testée. À l'époque, les frameworks de tests n'existaient pas encore, donc l'équipe technique (aka bibi) se tapait les intégrations à la main. C'était l'enfer.
D'un autre, même avec 25 ans d'expérience en code, il m'arrive souvent de réaliser que mon intuition n'était pas bonne. L'avantage, c'est qu'on peut faire 50.000 itérations d'une boucle par seconde, on n'a besoin d'attendre plusieurs jours/semaines pour avoir les données.
Bref, gros sujet. L'A/B testing, c'est bien, mais surtout si vous avez de gros volumes qui vous permettent d'avoir des résultats rapides.
Écrire du "helpful content"

Shannon Willoby décrypte ce qu'est le "contenu utile" si cher à Google.
Elle prend l'exemple d'un contenu de Backlinko qui ranke bien sur Google (chiffres à l'appui) et essaye de comprendre ce qui pousse le moteur à tant aimer cette page.
Elle en tire 10 conseils qui pourraient vous aider à mieux ranker.
Je ne suis pas fan de tout (ses conseils mélangent beaucoup de choses) mais ça fait une liste d'items à surveiller.
Je me suis rendu compte récemment par exemple sur le blog de mon agence (pas de pub :D) que les articles qui sortaient le plus facilement sur Discover étaient ceux où je donnais un avis tranché, en parlant à la première personne : même Google a remarqué que je râlais souvent...
Les moteurs de recherche ont-ils fait leur temps ?

C'est la question que se pose Christophe Benoît.
Sans être alarmiste en mode "le SEO est mort", il revient sur l'histoire du web, de Gopher jusqu'à nos jours.
J'ai connu aussi le monde d'hier, où le net n'était pas structuré autour des moteurs de recherche, puisqu'ils n'existaient pas encore.
Ça ne me fait pas peur d'imaginer celui de demain, où ils auraient disparu, remplacés par des outils qui répondent mieux à la demande, Chatbots et LLM en tête.
La conclusion de Christophe m'a fait sourire : "Nous avons vécu la révolution de l’informatique, du web, du smartphone et maintenant de l’IA. Ça donne le tournis."