Veille SEO 2025, semaine 37
Nous sommes la 37ème semaine de l'année…
.. et cette semaine, on a plongé dans le dur de la rentrée : petit cartable pour ma fille qui arrive en CP, réveil qui sonne à l'aube, réunions parents-prof et prospects qui se réveillent après avoir glandé pendant tout l'été. "Hé bien, dansez maintenant", comme dirait l'autre ;)
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !

Bombardés par des bots IA

C'est une véritable guerre des tranchées qui se joue.
Les éditeurs de LLMs pompent des volumes de données hallucinants, ignorent les robots.txt et n'envoient que dès peu de valeur.
En gros, il faudrait quasiment 2000 scraps par un LLM pour recevoir une visite humaine, qui convertira moins bien que le trafic habituel.
En bref, faire de la R&D pour ne pas rater le train, c'est bien. Mais tout miser sur les chatbots, c'est peut-être un peu prématuré.
"The early bird catches the worm, but the second mouse gets the cheese."
Les posts Instagram sont maintenant indexés par Google

On parle uniquement des comptes pro, mais ça reste une bonne nouvelle : Instagram passe d'un écosystème fermé à un levier potentiel de trafic.
En indexant les posts, ceux-ci profitent d'une durée de vie bien plus longue.
La légende devient un mini-article, le ALT est important, et les tags géographiques peuvent permettre de profiter de trafic local.
On va devoir faire de l'evergreen sur Instagram... c'est NanoBanana (le moteur de génération d'images de Google) qui va chauffer ;)
Le SEO et l'attribution

Rachel Hernandez explique que le SEO est desservi par une "crise d'attribution".
Les indicateurs historiques sont obsolètes. AI Overview et Zéro-Click (entre autres) font qu'une partie des efforts consentis en SEO ne sont plus visibles directement dans les outils de tracking.
Le crédit du SEO se trouve désormais dans des interactions moins directes. Il génère de la valeur par la familiarité avec la marque et l'aide à la décision, même si ça ne se traduit pas directement en click.
En bref, pour Rachel, il est temps de moderniser un peu nos argumentaires : même si les vieux dashboards montrent le contraire, le SEO est plus que jamais nécessaire pour asseoir l'image d'une marque.
Les IA hallucinent des URLs

Ryan Law a disséqué une étude Ahrefs basée sur 16 millions d'URLs.
L'idée est simple : si les LLMs peuvent halluciner des réponses, ils peuvent aussi inventer des URLs quand ils proposent aux internautes d'aller visiter votre site.
L'étude porte sur les LLMs principaux du marché grand public : ChatGPT, Perplexity, Copilot, Gemini, Claude, et Mistral.
La méthodologie est simple : ils ont extrait toutes les visites ayant un LLM comme referer et qui ont démarré par une page 404.
Ce qui est marrant, c'est que Ryan propose une méthode qui combine du vibe-coding d'AppScript (aka un "plugin Excel", pour la faire courte) pour que vous puissiez reproduire l'exploit chez vous.
Une fois les pages identifiées, il "ne reste plus qu'à" bosser votre page 404, si possible en la rendant "dynamique" pour recommander les bons contenus en fonction de l'url...
Et rendons à César ce qui lui appartient : Sandrine Bertrand m'a parlé de cette technique il y a au moins trois mois. Comme quoi, elle est super forte, ma pote :D
Mesurer les revenus d'un contenu

Helen Pollitt est directrice du SEO chez Getty Images.
Elle part du principe, extrêmement pragmatique, que le client s'en fout de voir des courbes monter. Ce qu'il veut, c'est de l'argent pour acheter un nouveau tracteur.
Dans ce cadre, elle a planché sur une méthode pour calculer les revenus d'une pièce de contenu, en avançant vers un calcul de ROI qui prend même en compte le coût de l'hébergement web.
Elle classe ensuite les contenus dans une matrice à 4 catégories, pour savoir lesquels optimiser ou supprimer.