Veille SEO 2025, semaine 45
Nous sommes la 45ème semaine de l'année…
... et cette semaine, les vacances scolaires sont finies, la crève ne me quitte pas, et on entame la dernière ligne droite avant les réjouissances de fin d'année : Black Friday, catalogues de jouets, etc.
Bonne lecture, et n'oubliez pas de vous amuser !
Comment marche Google Discover
Harry Clarkson-Bennett s'est penché sur les leaks Google de l'année dernière pour comprendre sur quels boutons appuyer pour faire monter son site dans Discover.
C'est dommage : on était à deux doigts d'en faire une spécialité nationale, comme le fromage et le vin rouge.
Harry voit le fait de ressortir sur Discover comme le résultat d'un pipeline en 6 étapes, qu'il détaille dans l'article.
Data : mesurer n'est pas comprendre
"Noyés sous la donnée, on est bien."
C'est le postulat de Christophe Benoît, qu'on ne présente plus parce que je le cite ici au moins une fois par mois (ça en devient presque lassant).
Cet article est une grosse réflexion sur le tracking, notamment chez les PME (mais pas seulement).
Son analyse, c'est que barder un site de systèmes de collecte de data, ce n'est pas une solution. D'abord, on doit poser un cadre, se demander en amont quels sont les chiffres dont on a vraiment besoin, parce que des actions concrètes vont en découler.
Search Console Insights : les groupes de requêtes
Oui, oui, et oui.
Google a mis à jour les Insights de sa Search Console pour aggréger les mots-clés en groupe.
Ça sert, par exemple, à prendre en compte les variations légères, les fautes d'orthographe, etc.
Ça nous offre aussi un regard sur ce qu'il se passe à l'intérieur de la boîte noire, puisque Google annonce clairement que les mots-clés réunis dans un groupe répondent à la même intention de recherche.
Ça permet de vérifier que les mots-clés sont bien traités sur la page, ET de mieux comprendre l'intention que le moteur prête à l'internaute.
Bémol : ça ne marche que sur les mots-clés pour lesquels votre site a déjà eu des impressions dans les SERPs.
Psychologie des bullet points
Chez Yoast, Aman Soni s'est basé sur des théories éprouvées en sciences de l'information pour comprendre pourquoi et comment des bullet-points améliorent la lisibilité de votre contenu, et son attractivité.
D'après lui, vous n'avez en moyenne que 15 secondes pour convaincre un lecteur de s'intéresser à ce que vous racontez. C'est encore plus vrai depuis que l'usage majoritaire du web se fait sur mobile.
C'est long, plein d'arguments, et pourtant c'est très lisible et très digeste. Belle preuve par l'exemple :)
Nouvelle guerre entre la presse et l'IA ?
On a analysé les 1300 sites de presse reconnus par le gouvernement, pour savoir s'ils bloquaient les crawlers des IA.
Sur l'échantillon global, 23 % des sites en bloquent au moins un. Le chiffre peut encore monter si on prend uniquement les plus gros sites (ceux qui ont des équipes in-house complètes).
On peut légitimement se demander l'impact sur les prestas GEO.
Déjà, on a vu pas mal de crawlers ignorer les directives du robots.txt : dans ce cas, le problème est réglé.
Deuxième cas quand c'est un user qui déclenche la lecture d'une page : les acteurs IA semblent partir du principe que, puisque c'est un humain qui le demande, ils ne sont pas concernés par les règles qui régissent le comportement des robots.
Ensuite, tous les robots ne sont pas bloqués. La plupart des sites bloquent moins de 8 robots sur les 14 étudiés.
Pour finir, il y a fort à parier que les organes de presse se préparent à une bataille juridique, comme celle qui a déjà eu lieu autour de Google News, et qu'ils prévoient des accords de licences contre rémunération.
C'est déjà le cas avec LeMonde par exemple, qui a communiqué avoir signé un accord avec OpenAI, la société qui édite ChatGPT.
Il y a aussi des LLMs qui scrapent les résultats de Google (Perplexity, Gemini) et d'autres ceux de Bing (Copilot de Microsoft), et un flou artistique sur les autres.
En bref, je m'avance un peu, mais blocage ou pas, ça reste censé de bosser sa marque sur des sites de presse pour espérer être cité plus souvent par des LLMs. C'est un peu expérimental, mais ça, quand on est dans un système en hyper-innovation, c'est malheureusement la règle du jeu.